JAKARTA : SOURIRES DANS UN TAUDIS, 1991 |
Nous venions à Jakarta toutes les deux semaines à bord le S/S Ocean Pearl, donc nous pouvions apporter nos photos aux gens que nous avions photographiés 15 jours plus tôt. Ils s’en raffolaient. Le bidonville qu’on visite se trouve à côté du musée maritime. Nous devons marcher le long des eaux noires d’un canal rempli de déchets. Quelques personnes nous reconnaissent et nous accueillent avec le sourire. Sous peu, des familles entières sortent de leurs baraques en planches de bois pour nous saluer. Nous pourrions être les seuls « farangs » à venir ici. Il n’y a pas d’hostilité, pas de mendicité, seulement des rires et des sourires : nous sommes la surprise de la journée! Nous avons nos appareils photo et ils nous demandent de les prendre en photo. Un père insiste qu’on photographie son fils. Un enfant pose devant l’objectif, l’air sérieux, et surpris par le flash, il fond en larmes. Nous avons photographié le même enfant mignon durant chacune de nos trois visites, chaque fois tenant sa dernière photo. Cette fois, nous avons apporté des « cadeaux ». On commence par distribuer des photos qu’on a prises deux semaines auparavant. Les photos passent de main en main : tout le monde rit. Ces gens qui habitent dans la misère et dans les pires conditions sanitaires nous donnent une leçon de simplicité. Nous avons aussi apporté des masques pour les enfants ; on se trouve entouré par des dizaines de mains. Tout le monde est enthousiaste. Les cadeaux disparaissent dans les maisons pauvres. Nous décidons d’explorer de plus loin le bidonville. Le bidonville qu’on visite se trouve à côté du musée maritime. Nous devons marcher le long des eaux noires d’un canal rempli de déchets. Quelques personnes nous reconnaissent et nous accueillent avec le sourire. Sous peu, des familles entières sortent de leurs baraques en planches de bois pour nous saluer. Nous pourrions être les seuls « farangs » à venir ici. Il n’y a pas d’hostilité, pas de mendicité, seulement des rires et des sourires : nous sommes la surprise de la journée! Nous avons nos appareils photo et ils nous demandent de les prendre en photo. Un père insiste qu’on photographie son fils. Un enfant pose devant l’objectif, l’air sérieux, et surpris par le flash, il fond en larmes. Nous avons photographié le même enfant mignon durant chacune de nos trois visites, chaque fois tenant sa dernière photo. Cette fois, nous avons apporté des « cadeaux ». On commence par distribuer des photos qu’on a prises deux semaines auparavant. Les photos passent de main en main : tout le monde rit. Ces gens qui habitent dans la misère et dans les pires conditions sanitaires nous donnent une leçon de simplicité. Nous avons aussi apporté des masques pour les enfants ; on se trouve entouré par des dizaines de mains. Tout le monde est enthousiaste. Les cadeaux disparaissent dans les maisons pauvres. Nous décidons d’explorer de plus loin le bidonville. |
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